Chose souvent déroutante pour les néophytes, l'appui sur une touche ne produit pas forcément un effet visible. En effet, vi est ce qu'on appelle un éditeur "modal", avec un héritage d'avant les touches curseur et même d'avant les écrans...
Il y a de nombreux modes (:help vim-modes en compte six principaux et six secondaires), et leurs noms peuvent prêter à confusion. Pour simplifier un peu, je compte trois façons principaux d'interpréter les touches :
Les habitués se baseront souvent sur le mode normal, y revenant à chaque fois qu'ils s'arrêtent de taper. Cela a des avantages notamment pour la répétition des commandes et pour revenir sur ses modifications.
Quand vous lancez l'éditeur, vous êtes en mode normal, on commencera par là. (Bon, pour lancer vi on met en paramètre un ou plusieurs noms de fichier, on n'ira pas plus loin que ça !)
Les commandes sont majoritairement représentées par une touche. On peut les classer en quelques catégories :
La plupart peuvent être utilement préfixées d'un nombre qui indique un nombre de répétitions à effectuer.